Voyage au Japon Vol.2

Me revoici avec le 2e volume et il était temps de notre séjour au Japon. J'ai repris
l'article où nous l'avions laissé après la deuxième journée à Tokyo juste ici. J'ai par ailleurs étoffé l'article précédent que j'avais vraiment bâclé et c'est mal... Je vous retrouve pour un second numéro plus complet.



Jour 3 : Shinjuku, tempura, jardin des plantes et Godzilla

Nous avons choisi de visiter le sud Ouest de Tokyo, plus précisément le quartier de Shinjuku. Au premier abord, sur le papier, j'avais relevé plusieurs sites clés : le Tokyo Métropolitain Government avec une jolie vue sur la ville, la Cocoon Tower pour sa forme originale, le Kabuki Cho, pour ses rues lumineuses, le Golden Gaï avec ses rues étroites et ses bars à la pelle, le Shinjuku Goyen, jardin à la « Hyde Park » et le sanctuaire Hanazono-jinja. En arrivant sur place nous avons choisi dans un premier temps de déjeuner dans un restaurant réputé de tempura. Je l'ai choisi sur Trip Advisor et nous n'avons pas été déçus. 

Il s'appelle Funabashiya Honten. Nous avons déjeuné face aux cuisiniers à côté de deux hommes d'affaire japonais qui ont été adorables. Ils nous ont offert notre repas sous prétexte que c'était notre voyage de noces. Un beau cadeau de mariage. Je ne pourrai donc pas vous donner l'addition car en plus de ce que nous avions commandé ils ont ajouté des suggestions de tempura d'anguille notamment à goûter. Si nous les avions écouté, nous étions ivre du meilleur whisky japonais du pays.




Le repas terminé nous avons choisi de nous balader dans le jardin Shinjuku Gyoen : C'est le jardin impérial à voir. Il faut compter 500 yen par personne pour y entrer. Il est composé de trois espaces de style différents : le jardin japonais, français et anglais. Au printemps et à l'automne cela doit être quelque chose car il y a plus de 20 000 arbres prêts à fleurir. Ce qui est agréable dans ce lieu c'est que nous sommes en plein cœur de ville mais tout est calme et arboré tout autour : un poumon à quelques mètres des deux quartiers les plus animés de Tokyo. Dans le jardin à la française j'ai pu photographier une cinquantaine si ce n'est pas plus variétés de roses venues du monde entier. La serre abrite de magnifiques orchidées et autres plantes tropicales. 





Une fois sortis, nous avons décidé d'aller au devant du sanctuaire shintoiste Hanazono – jinja. Il est niché entre les gratte-ciels. Pour un site dont le nom veut dire silence et recueillement nous sommes servis. Les hommes d’affaires y vénérent Inari, déesse du commerce.


Tout comme pour le sanctuaire nous avons mis un temps fou à trouver les rues de Golden Gai pour finalement ne tester aucun bar car les rues pleines de câbles électriques qui font peu fréquentées non merci.

Nous sommes revenus à la lumière du quartier qui ne dort jamais « Kabukicho » pour que j’emmène de gré mon chéri pour tester à deux un karaoké pour chanter du Céline Dion – c’était une évidence- nous sommes restés une demi-heure. Avec une boisson nous en sommes sortis pour une quinzaine d’euros par personne. Vous grimpez dans un immeuble type hôtel avec des numéros à chaque porte. Vous vous retrouvez dans un salon avec une veille télévision et du matériel hifi qui fait un peu années 80 mais peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse. Cela vaut le coup d’essayer. Nous n’avons pas choisi le plus réputé du quartier mais c’était sympa.








Il fallait traîner encore entre les gratte-ciels pour apercevoir la tête de Godzilla qui vaut sa petite photo et puis s’en va. Il y avait même un bar avec des robots animés. Ce sont ces lieux où vous payez votre droit d’entrée comme les maids cafés à Akihabara où vous payez pour entrer pendant une heure dans un univers kawai et ensuite vous achetez une conso sinon ce n’est pas drôle. C’est à tester, mais finalement nous n’en avions plus envie une fois devant le bar.

Le soir nous avons mangé dans un restaurant d'Okonomiaki Teppan Baby : l’okonomiaki est une « crêpe-omelette » japonaise qui se déguste sur une plaque chaude avec de la mayonnaise dessus. Accompagné de Calpis -une boisson couleur anis qui est en fait du yaourt avec de l’eau- nous en avons eu pour 4380 yen au total.



 
Jour 4- Shibuya, et plus si affinités

Dernier jour intense à Tokyo. Nous avions décidé de commencer par le Sanctuaire Meiji Jingu. Ce sanctuaire abrite les âmes de l’Empereur Meji et de l’impératrice Shoken. Il a été construit en 1920. Il aura bientôt cent ans. Pour y accéder, on franchit le plus grand torii en bois de cyprès vieux de 1500 ans. Je ne sais pas si c’est le fait qu’il soit fait en bois ou qu’il soit majestueux qui force mon admiration. Entre le torii à l’entrée et le lieu dit vous parcourez un long chemin bordé d’une forêt immense riche de plus de cent mille arbres. Ce qui est original c’est de trouver sur le parcours des barils de saké alignés – c’est très joli- d’un côté et des tonneaux de cépage de Bourgogne de l’autre. France et Japon. 




 
Nous voulions aussi voir ces jeunes gens costumés en cosplay sur le pont Harajuku qui se font prendre en photo mais manque de bol, ce n’est pas le jour de la semaine où ils sortent le plus et le pont était en travaux.

A la gare de Shibuya, nous nous sommes un peu perdus. On a tourné en rond un moment à cause des travaux avant de trouver la statue du chien Hachi-ko, le Lassie des Japonais. Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire -elle est triste- . C’est le nom d'un chien de la race japonaise Akita, né en 1923 et mort en 1935 à Tokyo. Il accompagnait son maître Hidesaburo Ueno tous les jours à la gare de Shibuya et allait l'attendre le soir à sa descente du train. En mai 1925, le professeur mourut d'une apoplexie sur son lieu de travail. Hachiko l'attendit fidèlement tous les soirs à la gare de Shibuya pendant les dix ans qui suivirent, jusqu'à son propre décès. La légende fit grand bruit au Japon, notamment à travers la presse. On lui attribua alors le titre de 忠犬 chûken ("chien fidèle") Son histoire célèbre la fidélité de l'animal à son maître. La statue a été dressée en 1934. [source Kanpai.fr]. Un film sorti en 1987 s’inspire de cette histoire. 

 

Bien entendu je voulais voir le fameux carrefour de Shibuya et Center Gai : l’intersection la plus plus fréquentée du monde. Autant vous dire que quand vous marchez dessus, certes il y a plus de passages piétons qui se croisent mais ça en jette plus vu d’en haut que vu d’en bas. 

Nous avons mangé sur le pouce au coin d’une rue une crêpe chargée de chantilly qui était plus volumineuse sur la photo qu’en vrai mais bon cela faisait un moment qu’on les voyait ces enseignes de crêpes avec chocolat et chantilly.


 
C’était une journée aussi shopping. L’occasion de remonter la rue Takeshita-dori et entrer dans une boutique pour ado avec des produits de beauté kawai. Si si j’ai bien acheté des masques Barbie. Il y en avait même un au placenta mais je n’ai pas osé. 

 
Pour le soir, je ne sais plus où nous avons dîné mais aucune photographie ne semble là pour en témoigner.

Jour 5 : Ginza, Minato et autres flâneries

Le dernier jour pour visiter Tokyo était plus cool puisque nous avions vu l’essentiel des sites les jours précédents. On pouvait donc prendre notre temps. J’avais relevé pour compléter le séjour, deux sites intéressants et originaux : le premier, à Ginza, le marché aux poissons extérieur de Tsukiji. Nous avons vu des étal de poissons évidemment et mon chéri a pu goûter à une brochette de poulpe. « Un peu gluant mais appétissant » : avez-vous la référence?



C’est dans ce quartier que j’ai acheté du thé Genmaicha -le marron sur la photo- sur les bons conseils de la vendeuse réjouis de notre venue et de mon intérêt. 

 

Nous sommes passés sur le chemin du retour devant le théâtre traditionnel Kabukiza. Les acteurs portent des masques blancs et des costumes au couleurs vives. Les postures sont exagérées et les changements dramatiques. Dans le quartier de Ginza, ce théâtre est le plus célèbre et date de 1899. Il a été reconstruit à trois reprises après -devinez quoi- un tremblement de terre, le feu et les bombardements de la guerre. Tout est reconstruit à l’identique.



Autre lieu traditionnel mais cette fois ci plus à l’ouest de Ginza, l’arrondissement de Minato qui possède la tour de Tokyo, réplique en rouge et blanche de notre tour Eiffel. Elle est l'une des plus hautes tour en métal du monde, avec un point culminant à 333 mètres. Achevée en 1958 elle possède deux observatoires mais après notre déception avec la Tokyo Tower, nous n’avions pas envie de grimper pour voir les nuages.



Tout près se trouve le temple Zozo-ji. C’est temple principal de l’école du bouddhisme japonais Jodo (courant de la Terre Pure). Édifié une première fois en 1393, il fut déplacé en 1598 dans le lieu où il se trouve toujours actuellement, par le shogun Tokugawa Ieyasu. Un mausolée de cette famille y est aujourd’hui exposé. Ce qui est assez insolite ce sont les centaines de statues Jizô qui constituent un cimetière de bonne fortune pour les enfants décédés. Ces statues sont coiffées de bonnet en laine rouge ou orange et assorties d’un moulin à vent en papier coloré lui aussi.


Une fois ces deux sites visités nous sommes revenus sur nos pas, dans le quartier du Tokyo Dôme près de notre hôtel. Nous avons fait un tour sur le site même, croisant des supporter de baseball car un match était donné le soir.

Nous avons modestement dîné dans un restaurant qui proposait des fondues japonaises shabushabu

Nous ne sommes pas rentrés trop tard car le lendemain, il fallait changer d'hôtel et visiter une autre ville en dehors de Tokyo. Je vous en reparle vendredi prochain c'est promis. Cela m'a fait un bien fou de me replonger dans notre séjour. J'espère que mes conseils pourront vous aider à votre tour si vous y allez.

 



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