Voyage au Japon Vol.1
Cher
blog, nous allons consacrer quelques articles par ici comme j’aime
le faire depuis trois ans maintenant.La première fois c’était à
Rome, je poursuis avec une destination plus exotique, le Japon. En
Provence j’avais choisi d’étaler le compte rendu des visites sur
huit articles en sachant que j’étais partie deux semaines. Je n’ai
pas la moindre idée de la quantité d’articles que je vais
produire concernant le Japon en sachant que nous sommes partis dix
neuf jours.
Deux
objectifs avant tout : partager mon voyage, pour mes proches
-qui lisent ce blog- et qui ont largement contribué à sa
réalisation, et conseiller ceux qui voudraient y aller à leur tour
– qui peuvent faire partie de la première catégorie de personnes
citées aussi:) -.
Nous
avons décollé à Roissy un dimanche dans la nuit -23h30- pour
atterrir à Tokyo Haneda, le 1er des deux aéroports de la
capitale nippone.
Petite
nuit dans l’avion sur un vol de douze heures sans escale -c’était
notre choix-. (musique de circonstance) et nous avons posé nos
fesses à 16h30 heure locale. Le temps de retrouver les bagages, et
notre borne Wifi, il a fallu comprendre le fonctionnement de la ligne
KK qui fait la liaison aéroport et lignes de métro de la capitale.
J’avais pourtant étudié le truc avant de partir, on a un peu
galéré quand même. Je pense qu’on a pris un métro de trop.
Petits
conseils quand j’y pense, -d’amis qui nous l’ont conseillé
avant de partir – prenez une borne wifi via le site Keikaku.
C’est hyper pratique pour utiliser le téléphone et se repérer si
besoin. Ils expliquent très bien comment récupérer sur place la
borne dans l’aéroport et comment la retourner par la Poste.
D’ailleurs,
c’est dans le métro que nous avons fait notre première rencontre.
Un monsieur adorable qui nous a aidé à nous repérer sur la ligne
afin de rejoindre l'hôtel depuis l'aéroport. Pour le coup, un
trajet suffit je pense à se familiariser avec le métro. Ils ont
pensé à coupler le nom de leurs stations avec des lettres et un
chiffre. Vous trouvez plus facilement un I 11 plutôt qu'un arrêt
appelé Suidobashi.
Le
métro de Tokyo est très bien organisé. Des pass de 72h, 48h et 24h
existent. C'est d'ailleurs plus pratique qu'un pass journée que nous
avons utilisé dans d'autres villes. Vous l'activez à 10h et il est
valable jusqu'à 10h le lendemain, alors que le pass de journée vous
fait perdre un peu de temps. Nous aurions pu prendre un pass Suica
aussi mais je vous avoue ne pas m'être assez renseignée sur le
sujet.
Notre
hôtel était situé dans le quartier du Tokyo Dome, la grande salle
de spectacle et de sport du pays. D'ailleurs en sortant du métro
c'est surprenant, vous voyez sous vos yeux un grand huit encastré
dans le centre commercial.
Si
vous demandez une chambre au Japon pensez à vous assurer de la
taille du lit car via Booking ou Hotel.com, les chambres les moins
chères pour deux sont celles avec un lit qui n'est pas un lit 190. Nous avons dormi à l'hôtel Wing International.
L'extérieur ne payait pas de mine, l'intérieur non plus mais on avait un lit, une salle de bain et le tout propre. Le
petit déjeuner de cet hôtel était occidental : petits
pains, café et thé.
Nous
avons posé nos affaires la veille au soir à l'hôtel et commencé
notre expédition le lendemain.
Jour
1 -amour numéro 1- nous avons commencé notre
parcours avec le premier quartier recommandé par les guides, celui
préféré des touristes : Asakusa. Avant d'y entrer nous
avons grimpé en haut de la Tokyo Tower, pour admirer la vue de la
ville. Si c'était à refaire, je pense que non. Déjà un indice,
peu de monde dans le hall d'entrée. Naïvement, nous nous sommes dit
que cela devait être sûrement dû au fait que nous sommes arrivés
de bonne heure. Que nenni ! Cette tour a connu un grand succès
lorsqu'elle a été construite mais depuis deux trois ans, c'est un
site moins fréquenté et c'est excessivement cher : 2100 yen
par personne (arrondissez à 21 euros, 100 yen= 1 euro)
Cela
ne vaut pas le coup si le temps est gris. Vous avez d'autres vues
accessibles gratuitement à Tokyo comme le Métropolitain
Gouvernement. Nous dirons que c'est l'erreur de débutant. Après
cela n'enlève rien au fait que nous avons un aperçu rapide de la
grandeur de la ville.
Nous
sommes redescendus assez vite car le tour était rapide pour nous
diriger vers le temple Senso Ji.
Nous
sommes entrés à l'est par la porte Niten Mon porte plus ancienne du
site mais la plus majestueuse est la porte principale : Kaminari
Mon « porte du tonnerre » incendiée en 1865 et
reconstruite en 1960. Une très grande allée commerçante relie
cette porte au bâtiment principal. Nous sommes arrivés pendant la
fête des lanternes : les Japonais achètent à cette occasion
une plante aux fleurs orange qui retombent comme des lanternes. Ça
crie en Japonais partout quelque chose qui pourrait ressembler à
« Qui veut ma belle plante ? » . Cela ressemble beaucoup à "l'amour en cage" que l'on retrouve par chez nous ou physalis.
Ce
temple a été bâti en 645. Il a survécu aux tremblements de terre
mais pas aux bombardements américains.
C'est
sur ce site que nous avons mangé une pâtisserie populaire : le
melon pan : C'est une sorte de pain brioché que l'on peut
manger nature ou fourré à la crème pâtissière ou de la glace.
C'est très bon. Comptez 400 yen ce dessert fourré à la chantilly ci-dessous. La meilleure pâtisserie pour les manger c'est à Asakusa Kagetsudo Honten. Un indice pour indiquer que vous êtes au bon endroit: la file d'attente sur le côté gauche quand vous arrivez
C'est
aussi dans ce quartier que j'ai acheté mes premiers souvenirs :
le petit chat qui fait un signe avec sa main ou le traditionnel
éventail.
Nous
avons ensuite poursuivi notre journée en nous promenant dans le
quartier de Ueno. Nous y allions avant tout pour découvrir le parc
et le musée national de la ville.
Une
statue matérialise l'entrée si l'on peut dire. C'est l'une des
premières que l'on peut rencontrer sur le site -tout dépend par où
vous entrez vous me direz-. Il s'agit du chef des forces victorieuses
de Meji, Saigo Takamori qui a fomenté en 1877 une révolte célèbre
contre l'empereur. Désavoué par l'échec, il s'est suicidé mais il
a été pardonné de façon posthume. Une preuve que le sens de
l'honneur est très important au Japon.
Le
site est remarquable avec son grand étang Shinobazu rempli de
nénuphars. On peut y voir aussi une pagode de cinq étages qui est
le dernier vestige du temple Kanei-ji construit par le 1er
shogun de la période Tokugawa vers 1600.
La
porte du sanctuaire de Toshogu qui veut dire "Dieu du soleil de l'est" est lourdement décorée et ne passe
pas inaperçue. Ce que j'ai trouve original, c'est que nous pouvons
poser l'appareil sur un petit poteau prévu à cet effet et
enclencher le retardateur pour éviter de demander à des touristes
de passage de faire la photo pour nous au risque d'avoir des
problèmes de cadrage. -si je vous l'écris ici c'est que c'est déjà
arrivé !:)-
Ce sanctuaire shintô trône donc à l'extrémité d’une haie de lanternes de pierre depuis 1627. Il est spécifiquement dédié au shôgun Ieyasu Tokugawa (1543-1616). Les daimyo (vassaux du shôgun) avaient l’obligation d’honorer la mémoire du premier shôgun Tokugawa et les sanctuaires rappellent leur caractère divin.
Ce sanctuaire shintô trône donc à l'extrémité d’une haie de lanternes de pierre depuis 1627. Il est spécifiquement dédié au shôgun Ieyasu Tokugawa (1543-1616). Les daimyo (vassaux du shôgun) avaient l’obligation d’honorer la mémoire du premier shôgun Tokugawa et les sanctuaires rappellent leur caractère divin.
Nous
avons terminé notre promenade sur le site en visitant deux bonnes
heures le musée national de Tokyo du moins son bâtiment principal le Honkan. A
Tokyo vous avez 4 bâtiments à disposition. J'ai choisi de visiter
le site principal qui présente l'histoire du bouddhisme, la
tradition du thé, l'influence des shogun, l'arrivée des Européens,
les traditions vestimentaires ou encore l'influence des grandes
villes du Japon. Il faut compter 620 yen l'entrée pour le site complet et il faut rajouter si vous voulez voir les expositions temporaires.
Si je dois vous conseiller un seul musée qui retrace l'histoire du
Japon, choisissez celui-ci. Celui de Kyoto est ridicule à côté.
Pour
dîner nous avons trouvé un restaurant de ramen qui avait bonne
réputation sur TripAdvisor. « Asakusa Ramen » . Ce plat nous a coûté la modique somme de 1000 yen chacun soit 10 euros environ.
Jour
2 – Nous avons décidé de changer de style en faisant un tour à
Akihabara, le quartier de l'électronique. Nous sommes arrivés trop
tôt. La plupart des boutiques n'ouvrent qu'après 11h, cela faisait
vraiment morne. Je vous conseille vraiment d'y aller au plus fort de
la journée et même en soirée. Le quartier a perdu de sa superbe
d'après les guides mais nous voulions tout de même découvrir de
nos yeux les immeubles à cinq étages remplis de jeux d'arcades ou
de figurines et de mangas. Ce n'est pas mon univers préféré mais
c'est à voir. Ils ont même des rayons remplis de maquillage et
tenues de cosplay. Les geeks n'ont qu'à bien se tenir.
Nous
avons aussi visité le sanctuaire Kanda Myojin. C'est un lieu de
prière shintoïste qui m'a beaucoup plu par sa couleur vermillon et son entrée une fois de plus majestueuse: la
grande porte Zuishin-mon. C'est un sanctuaire vénéré par les hommes d'affaires car les divinités représentées sont liées au commerce et à la richesse.
grande porte Zuishin-mon. C'est un sanctuaire vénéré par les hommes d'affaires car les divinités représentées sont liées au commerce et à la richesse.
Dans
le quartier d'Akihabara nous avons un plat typique au Japon : le
tonkatsu, du porc pané dans un restaurant tellement réputé qu'il
faut compter une heure d'attente dehors pour avoir une place pour
déjeuner : Tonkatsu Marugo. Pour deux nous avons payé 46 euros
notre plat.
L'après-midi
nous sommes partis vadrouiller vers le quartier plus au sud, le
quartier central de Tokyo : Marunouchi. Nous n'avions pas
réservé la visite des jardins du quartier impérial par oubli et
sans regret particulier puisque d'après les guides, il n'y a pas
grand chose à voir. Nous nous sommes promenés dans le quartier de
la gare, devant le palais impérial et avons testé un restaurant à
sushi mais pas exceptionnel car sans savoir ce que contenaient les
petites assiettes qui défilaient sur le tapis roulant difficile d'en
apprécier la saveur : mauvaises surprises à la clé.
Je vais poursuivre le récit dans un autre article pour les trois derniers quartiers de Tokyo que nous avons visité afin de ne pas surcharger chaque article en longueur.
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