Un été en Provence -Vol.2-

Pour ce deuxième article en Provence, je vous emmène découvrir deux sites très visités mais aussi très apaisant à leur façon pour chacun d'eux. Je vous emmène méditer et vous reposer dans le département du Vaucluse.



Jour 2 : Fontaine de Vaucluse

Cette ville a donné son nom au département en 1793 qui veut dire en latin « vallée close ». Depuis le Xe siècle surgit la source de la Sorgue. D'après la légende, une nymphe a réveillé un ménétrier et l'a conduit jusqu'à un diamant qu'elle transforma en fontaine, d'où le nom de la ville et du mythe de la source ici. C'est la plus grande source d'Europe par son débit. Lors de notre visite, la source était bien cachée. Il est imprudent aujourd'hui de tenter de s'en approcher car les éboulements de la roche menacent le site.

Cette ville est très jolie car elle est forcément longée par la rivière mais aussi agrémentée par de jolis moulin à eau.

Cette sortie était très agréable car la journée était une des plus chaudes de l'été en Provence.
 La ville a aussi sa citadelle, un château dit des évêques datant probablement de 1030. Elle appartenait dès le Haut Moyen Age aux évêques de Cavaillon avec la seigneurie du Vaucluse. Pétrarque, poète et humaniste florentin y a aussi vécu et laissé une empreinte dans la ville (1312-1353)





 Il ne faut pas hésiter à goûter la glace à la lavande qui rafraichit parfaitement avec les fortes chaleurs.  

SI vous aimez ce type de visite, n'hésitez pas à vous rendre aussi à l'Isle sur la Sorgue qui comptait près de 62 moulins à aube autrefois.

Chaque village a sa spécialité : à l’Isle sur la Sorgue la filature de soie et les teintureries, à Le Thor spécialisé dans la Garance et moulins à farine, à Fontaine de Vaucluse spécialisé dans la papeterie.


Jour 3 : Abbaye de Sénanque

Fondée au cœur d'une vallée encaissée en 1148 par Pierre de Mazan, l'abbaye cistercienne a été construite pendant 60 ans. Elle a connu son apogée au XIIIe-XIVe siècle. Elle possède alors pas moins de quatre moulins, sept granges et des terres qui allaient jusqu'à Marseille. Ils suivent la règle de St Benoît -pauvreté et humilité-.
Depuis la fin des années 60, la culture du lavandin est réalisée par les moines dont six vivent encore dans la communauté. L'activité monastique y a repris depuis 1988 après plusieurs années de transition- transfert de la vie monastique dans une autre abbaye – création d'un pôle culturel...-






 On se retrouve très vite pour le 3e volet de mon séjour en Provence. J'espère que le format vous plait. Prochaine étape Les Baux de Provence.


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