A trip to Roma


Notre séjour a été planifié sur Expédia.fr avec le vol et le séjour à l’hôtel.

Le vol a eu le mérite de me changer car j’étais habituée à tout refuser à bord de Ryanair- ticket de loterie, boisson et repas hors de prix-.La compagnie Alitalia –fille d’Air France a tout pour plaire –sauf les 30 minutes de retard à l’embarquement- : sandwich-en-cas offert par la maison avec une verre d’une boisson choisie –jus de fruit, coca, verre de vin ou bière-.
Arrivés à l’aéroport de Flumincio, nous avons opté pour un Shuttle –à six euros par personne- moins cher que le taxi (50 euros) et le train jusqu'à Termini (14 euros par personne).  

Destination la Via Crezenzio, une rue à deux pas de notre hôtel. 
Le Grand Olympic Hotel, Via Properzio n’est pas luxueux mais « El Gringo » à l’accueil est charmeur et fait des efforts pour vous comprendre en français. Le petit déjeuner est compris dans le prix de la chambre et servi en buffet.
Il faut compter 84 euros de taxe de séjour à deux pour une semaine, ce qui est beaucoup mais indépendant de notre volonté –la ville de Rome a ses principes que notre bourse ignore-.
Pour déjeuner et dîner nous avons fait appel à notre flair et à Trip Advisor.
=> Les midis nous avons multiplié les pizzeria a taglio –qui servent des pizzas au gramme près si vous préférez. Comptez 4 euros les 100 gr pour avoir une moyenne et ne pas vous faire arnaquer. Il en existe à tous les coins de rues ou presque. J’en ai sélectionné deux qui  nous ont bien plu.
La chaîne de pizza au gramme Alice Pizza. Il en existe plusieurs à Rome mais celle qui a été la notre s'appelle Alice Pizza Largo Argentina et est située près de l'Eglise Gesu (qu'il faut voir) car c'est la plus belle église baroque de Rome (l'extérieur est extrêmement sobre).
La pizzeria se situe via Corso Vittorio Emanuele II n.35
La pizza al tranchio chez Tavola Calda via Del Corso. ( 4 euros la tranche) n'était pas mal non plus. Nous y sommes d'ailleurs retourné deux fois. 


Nous avons dans deux restaurants le midi: le mercredi sur la via Cavour, réputé d'après notre guide pour ses nombreux bons resto. Voulant éviter la rue principale piège à touristes, nous avons bifurqué sur une petite place sur la droite, la via del Buonconsiglio, 17. Le Ristorante Cleto était sympathique mais l'attente était très longue pour deux plats -les gens autour de nous étaient plus vite servis que nous -loi de Murphy quand tu nous tiens-. Mon cocktail était dans mon souvenir la seule réussite du repas. Jugez par vous même. (Avec deux plats et deux boissons non alcoolisées nous avons payé 25 euros.)
 
De vrais fruits dedans et autour!

Samedi midi, en vadrouille pour la plazza di Spagna, en descendant des marches attenantes, et en scrutant les cartes, nous avons posé nos pénates au Caffè Leonardo -en cherchant Di Caprio partout en vain- piazza Mignanelli, 21/A. J'ai opté pour une Focaccia qui est la petite soeur de la pizza. Je l'ai trouvé à regret un peu sèche à manger même les tomates étaient bien assaisonnées et la mozzarella avait bon goût. En bref, j'aurais pu trouver mieux. Le service était toutefois de qualité et sans prétention.


  
=> Le premier soir, j’ai en effet voulu sélectionner un restaurant bien réputé sur notre guide, -daté de 2011, je vous l’accorde-. La pizzeria Da Vittorio a trastevera dans le quartier de Trastevere – via di S. Cosimato-, a sans doute changé de propriétaire ou les personnes ont flambé après avoir été acclamé pendant des années. En dehors d’une présentation charmante –pizza pour ces dames en forme de cœur- la pâte laissait à désirer –trop sèche –de la croûte en somme-. La déco du restaurant vaut quand même un petit coup d'oeil.




Après notre première déception pour le soir, nous avons décidé de faire confiance à TripAdvisor, en demandant des restaurants soit près de nous ou plus loin avec de bonnes critiques. Tous les essais ont été transformés.
Mercredi soir, notre application préférée nous a guidé Via vittoria Colonna à  La Bottega di Cesare Cafe. Le patron était très sympathique et faisait l’effort de parler français –sous entendu que mon baraguinage en italien était approximatif- . Nous avons commandé deux plats de pâtes dont le service était très généreux. Je les ai encadré dans le menu ci-dessous. C'était tellement bon que nous y sommes retourné le dernier soir et j'ai choisi cette fois-ci les lasagnes. La première fois, il nous a été impossible d’envisager un dessert tellement nous étions repus. La faute à la glace de l’après-midi.


En effet, lors de notre ballade du jour, nous avons fait un détour par le meilleur glacier de Rome réputé depuis un bon moment, Giolitti. Il vous faut faire la queue pour avoir un ticket qui précise les gammes de glaces que vous prétendez –petit, médium, grand- et ce précieux sésame en poche vous rejoignez une deuxième file avec autant de monde si ce n’est plus vers les précieux bacs réfrigérés de glace aux parfums de fruits et crème. En vrac vous avez champagne, biscuit Oreo, mangue, pistache, yaourt, chocolat blanc, kiwi, caramel et j’en passe. Pas moins de 40 parfums à vue d’œil. On vous propose même d’ajouter de la chantilly à votre glace médium qui peut déjà contenir 3 parfums bien tassés. Et ça pour 3.50 euros. Ce palais du goût se situe Via Ufficini D. Vicario. Si vous êtes gourmands, retournez-y une 2e fois ou plus.

Jeudi soir, petite flemme, nous avons pris à emporter un plat de pâtes dans un snack tout prêt du Vatican.
Vendredi soir nous avons dégusté tout près du Vatican dans un restaurant Bianco’s Vespette e Forchette. Situé Via Vespasiano, la déco a le mérite d’être originale, tout est dit dans le titre. L’équipe est charmante. Vous avez des olives en apéritif et le pain est servi dans un récipient en bois sculpté en forme de main paumes ouvertes. Des mies de pain roulées en boule ont été fries et se picorent bien volontiers en attendant le plat.
Nous avons commandé des lasagnes et des gnocchis quattro fromaggi. Un régal. En dessert c’était au nutella et un tiramisu. Pour deux avec boissons, plat et dessert -et en se faisant plaisir- le tout nous est revenu à 50.10 euros. Je vous recommande vivement ce restaurant. J'ai adoré.



olives et pain avec la mie frie

Gnocchi Quattro fromagi

Lasagnes

le plat mystère au nutella

Mon tiramisu
Samedi soir nous avons mangé à la Cantina Y Cucina. Ce restaurant près de la Piazza Navone est très sollicité car nous avons vu une foule de personne au dehors en arrivant. Le principe est simple, pour patienter on prend votre nom, on vous offre un verre de prosecco et quand la place se libère on vous appelle. Pas de réservation semble-t-il. Le restaurant est exigu mais le service et la carte est au top. Comptez 9 euros pour des pâtes et à peine plus pour une pizza. L’eau est servie en carafe mais payante –deux euros-. Le service est compris. Ils ont tout de même un menu en français car ils vous demandent d'où vous venez.
J’ai testé leur version des pâtes Carbonara à base d’œufs, lardons et artichauts.
Ces derniers sont d’ailleurs régulièrement proposés en appetizer, en hors d’œuvre si vous préférez. Je ne sais d’ailleurs pas comment l’Italien et les autres touristes sont capables de commencer par l’appetizer, demander ensuite un primo pasti (des pâtes), le secundi pasti (plat de viande ou pizza) et de poursuivre avec un dessert.
La carte des desserts est mince –cinq- mais chaque proposition était excellente. Ma panacotta à la fraise était un régal.

Je vous recommande cette adresse.

Ils ont d'ailleurs une spécialité à base d'artichauts, souvent proposée dans les restaurants que nous avons fait.




les artichauts croquants romains
 
  
 Pour les visites:

Afin de se déplacer de façon pratique dans la ville toute la semaine, nous avons pris un pass de 24 euros valable une semaine dans tous les transports de la ville gérés par la société Atac -bus, métro et tram. C'est assez rentable si vous faites deux aller-retour par jour - pour la ballade en journée et le soir-.

Dès mardi nous avons repris le chemin du Forum romain, du Colisée et les Thermes de Caracalla. La ville propose un prix groupé d'une dizaine d'euros pour le Forum, le Palatin - que nous avons omis de visiter- et le Colisée. Le ticket est valable deux jours consécutifs.
Les tarifs sont réduits pour les moins de 26 ans.









 
Mercredi, il pleuvait. Nous n'étions pas les seuls à opter pour le Musée du Capitole (12 euros l'entrée de mémoire) et le Panthéon. Il faut absolument faire le Panthéon sous la pluie car à l'intérieur vous avec une coupole à ciel ouvert et la pluie tombe dans le bâtiment. Pas de bol, quand nous y sommes allés la pluie avait cessé. Le musée offre ses statues les plus sompteuses. Sans audioguide en lisant les textes avec attention et en prenant notre temps, il faut compter deux à trois bonnes heures car le site est de par et d'autres de la place où siège le beau Marc Aurèle sur son cheval.





Le beau temps revenant Jeudi, nous avons poussé Villa Borghese et ses jardins et Piazza di Spagna. Le parc de la villa Borghese est agréable pour se balader. Comptez trois bonnes heures en flânant et vous arrêtant à chaque point pour prendre des photos. Des fontaines valent le détour. Pour la villa qui est un musée, il faut réserver à l'avance, ce qui n'était pas notre cas. Je ne pourrais pas vous dire si ça vaut le coup. Nous n'avons pas insisté car nous avions déjà fait le musée de capitole et prévu celui du Vatican.









Eglise de la Trinité des Monts

La fontaine de la Barcaccia

 Méfiez vous des hommes qui vous tendent des roses pour Sainte Marie - si vous êtes croyant, les prières suffisent pas les sous contre des roses par des arnaqueurs qui vendent par ailleurs à d'autres coins de rue des perches à selfie - selfie sticks as they say- ou des parapluie quand le vent ou temps tourne. Surveillez bien vos sacs sur cette place comme à la fontaine de Trévi par ailleurs.
Il faut faire aussi la rue principale en laissant derrière vous la place d'Espagne. C'est la rue commerçante avec les grandes marques de luxe - Via dei Condotti-.
 
Vendredi, la journée était réservée pour la visite de la Basilique Saint Pierre, Musée du Vatican et Chapelle Sixtine
 
Sans doute la journée la plus intense. Dès 8h le matin nous étions au pied du Vatican pour entrer dans la basilique. Le soleil illuminait la basilique et la foule était encore endormie. Nous avons pu admirer la grandeur du lieu sacré. 







Après avoir déambulé dans tous les coins accessibles, nous avons opté pour la visite du dôme de la basilique et c’est une étape des plus recommandée pour avoir une vue de l’intérieur de la basilique en hauteur et de la place du Vatican à l’extérieur. Si vous avez le vertige et n’êtes pas à l’aise dans des petits espaces, c’est à éviter. En effet, plus l’on rejoint le dôme, plus les escaliers sont exigus. Pour autant, la vue de la place n’est plus réservé à la carte postale que vous achetez. Vous devenez vous aussi détenteur du cliché une fois en haut.
Il faut bien compter 30 à 40 minutes pour monter, descendre et profiter du moment présent avec la foule qui a eu la même idée que vous.


 
 
Les musées du Vatican sont à faire au moins une fois. Nous avions au préalable réservé nos entrées sur le net et en possession de notre Voucher nous avons rejoint une compagnie « coupe file » mais si c’était à refaire, nous ferions une réservation individuelle simple avec un QR Code pour passer la sécurité car cela implique d’être présent 15 à 20 minutes avant l’heure d’entrée prévue. Cette visite n’est pas des plus agréables quand vous arrivez au niveau 2 car c’est un long couloir de salles très jolies dont le but ultime est la chapelle Sixtine. Elle est somptueuse mais ce cheminement avec des groupes autour de soi et des gens qui piétinent –vous y compris- devient vite pénible. Par ailleurs, depuis peu, ils ont ajouté une exposition d’art contemporain qui n’est pas dans mes goûts et a eu le mérite de rendre l’avant Sixtine lassant.
Les musées Pio Clementino, Gregoriano Etrusco et Gregoriano Egizio sont à mon sens les plus intéressants. Situés au début de la visite, ils sont remplis d’objets de l’Antiquité (égyptienne, grecque, étrusque) et l’espace pour visiter est relativement bien conçu. Ils ont même reconstitué un tombeau égyptien avec des sarcophages et objets funéraires qui suscitaient beaucoup d’intérêt. 






L'escalier à double révolution

 Ce qui m'a amusée c'est que dans une rue qui vous sépare de la via de Gesu, vous avez une succession de boutiques pour acheter votre panoplie du parfait homme d'Eglise ou religieuse.

Samedi nous avons fait le voeu de revenir à Rome en jetant une pce dans la fontaine de Trevi, passage obligé du séjour avec une foule toujours aussi impressionnante.
 Il y a des lieux qui ne faut pas négliger, chargés d'histoire, les deux colonnes représentant les campagnes militaires des deux empereurs; celle de Trajan sur le forum et celle de Marc Aurèle sur la Via de Corso, là où il y a toutes les boutiques connues -Zara ou DisneyStore pour ne citer que celles où je suis entrée.

Colonne de Marc Aurèle.
 Elle célèbre ses victoires sur les Daces et les Parthes notamment.

La colonne trajane

 La place Venezia est souvent ignorée de par son nom. On cherche tous le Palais de Vittorio Emmanuel II -n'allez surtout pas via Vittorio Emmanuel II- c'est à l'autre bout de la ville et nous nous sommes faits avoir comme des bleus. Ce palais est sur la place Venezia.
 On peut y entrer et monter les innombrables marches -ce que nous n'avons pas fait, mon binôme ayant des problèmes de dos empêchant tout type d'effort de ce type. 

Nous avons aussi pris le temps de flâner dans le quartier de Trastevere où une magnifique église se visite de jour comme de nuit.

 
 N'oubliez pas les nombreuses églises toutes plus belles les unes que les autres dont celle de St Ignace de Loyola, c'est le fondateur de la Compagnie de Jésus, approuvée par le pape Paul III en 1540. Ces églises d'inspiration baroque sont chargées en décor, dorures, fresques réalisées par les plus grands peintres de l'époque. Le maniérisme à l'état pur.




 Samedi, nous en avons profité pour flâner vers la Piazza Navone et sa célèbre fontaine aux quatre fleuves. Sachez que le Nil est le seul fleuve-humain représenté avec un voile car à l'époque de la construction de la fontaine, on se connaissait pas sa source.



Rome est connue pour ses nombreuses places avec fontaines et l'une d'entre elles pourrait passer inaperçue si vous ne poussez pas plus loin dans la rue.
C'est en quittant l'arrêt du Métro Barberini, direction le palais Barberini- musée de l'art Antique- que nous avons fini par les découvrir Via Quattro Fontane, 23.
Au quatre coins de la rue, entre deux véhicules, il est possible de les photographier.




La rue à droite vous permet de rejoindre le palais présidentiel.



   
Tout près de notre hôtel, il ne fallait pas manquer de voir le château St Ange -of course- lieu de résidence de quelques papes, qui touche le Tibre et s'arrêter devant le palais de justice sur la Piazza Cavour, du nom du ministre italien qui a contribué en 1861 à l'unification de l'Italie. Ce palais de justice sent bon la côte d'Azur avec ses palmiers.

Château St Ange

Palais de justice, piazza Cavour
 
 Je vous laisse donc sur ce décor lumineux d'une fin d'octobre qui était formidable. Si vous avez de jolies destinations où m'envoyer n'hésitez pas à nous les partager en commentaires. Cet article est très long, j'ai mis du temps à le rédiger pour vous donner les informations importantes à mon sens (nom des rues, bonnes adresses de restaurants...)

J'en oublie surement. J'attendais beaucoup de la visite de l'Ara Pacis, autel de la Paix bâti par l'empereur Auguste entre 13 et 9  av. J-C. mais celui-ci est entouré de pierre et de verre. Un musée s'est construit autour et je trouve le prix de l'entrée (12 euros) excessif pour un site que tous pouvaient admirer dans l'Antiquité en pleine rue. 

J'espère en tout cas que cet article un peu différent de d'habitude vous aura plu. 

 

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